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03 mars 2009

Commentaires

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Piaf2Colombes

A la lecture de plusieurs billets et commentaires sur divers blogs, je m'interroge sur les « effets collatéraux » de l'engagement en politique.

Que les personnes qui sont aux responsabilités- quel que soit leur parti politique- aient des intentions avant décision puis action ... je trouve ça plutôt rassurant : c'est un des signes du sens des responsabilités ! Quelle est la nature de ces intentions ?... Seules ces personnes en connaissent la réalité !
Je comprends que lorsque l'on est engagé en politique - lorsque l'on prend parti -on puisse (souhaite) faire des hypothèses sur la nature de ces intentions et la qualifier de mauvaise ou bonne – qualificatif (trop) souvent issu de l'angle de vue d'un Parti politique - .

Le véritable mystère pour moi ?

Est-ce que l'engagement en politique doit forcément conduire à considérer le citoyen lambda comme décervelé ?
N'est-il plus possible, quand on a pris parti, de concevoir que les colombiens puissent être dotés de Raison... et donc, avoir leurs raisons de participer ou non aux conseils de quartiers, assister ou non à un spectacle aux 4 Chemins, être présents ou non à l'inauguration d'une place, etc... et ceci quelles que soient les intentions -réelles ou fantasmées- des organisateurs ?

Pour en revenir au sujet de ce billet, est-il possible de concevoir qu'un(e) colombien(ne) puisse assister à cette inauguration « simplement » parce que (et/ou) :

- le nom des rues/places est une signalétique de la Ville, et, donc, donne un sens à cette ville (lieu de vie)
- CE nom a un sens : la signature d'UN cessez le feu = point de départ de la fin d'UNE guerre (et, la fin d'UNE guerre = la Paix)

et, ceci, quelles que soient les raisons que peuvent avoir d'autres à y participer ou non, les intentions des organisateurs et la manière dont c'est organisé. Et surtout quels que soient les autres événements de la vie locale et leur calendrier ?

Est-il possible de concevoir qu'un(e) colombien(ne) n'assisterait pas à cette inauguration, tout simplement parce que son calendrier ne le lui permettrait pas, et sans que cela devienne le signe de quoi que ce soit d'autre ?

Ahmed Beribeche

Chantal,
Je retiendrais deux choses suite à cette "affaire" du 19 mars 1962:
-La volonté légitime de la municipalité de vouloir revenir sur un acte injustifiable, le changement de nom de la rue du 19 mars 1962. Il y a des promesses de campagne qui font plaisir à voir se réaliser. Je n'évoquerais pas les raisons de ma joie, elles sont évidentes.
-La non volonté de vouloir profiter de cette commémoration à des fins électorales, je vous crois sur parôle. Les hasards du calendrier ne font pas toujours de bonne chose. Toutefois, je ne peux pas m'empecher de voir à travers la lettre de "Nordine" une lettre de rupture avec la cohésion d'il y a un an, à l'époque où l'on chantait à l'unissons au rythme des quartiers nord de la ville, heureux d'avoir battu Mme Gouéta. Je lis dans cette lettre les doutes de Nordine à propos de votre équipe municipale , pourquoi doute-t-il un an après? Il a le sentiment qu'on nous prend pour des "cons". Se trompe-t-il?
Je crois surtout que l'enfer est bien pavé de bonnes intentions, et Philippe Sarre est en train de l'apprendre à ses dépends. Pour parodier Molière, je dirais, "mais... qu'est-il parti faire dans cette galère ? " en démissionnant du conseil général. Une élection un an après, ça ressemble au vote d'une mention de censure à l'assemblée nationale. Enfin, Chirac a bien dissout l'assemblée en 1997 et cela lui a permis d'être réélu en 2002. :-)

MARIN

Souvenons nous simplement de nos morts et des nombreuses victimes de part et d’autres de ce conflit. Nos morts n’ont pas besoins de querelles politiques.

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