On dirait le Sud

P comme Personnes âgées

Je fais partie de la liste COLOMBES RASSEMBLEE aux Municipales. Notre liste organise une nouvelle réunion publique, à l'initiative de deux de nos candidates, Michèle Etcheberry et Christiane Chombeau, pour débattre avec vous, de l'un des points importants de notre programme, la place des personnes âgées dans notre ville.

Le délégué national aux personnes âgées du Parti socialiste, et bien sûr Philippe Sarre, qui conduite la liste de la gauche, des écologistes et des personnalités indépendantes participeront au débat.

Vous voulez en savoir plus sur nos projets, vous avez des questions, des idées, des suggestions... RV à l'école Maintenon.

L comme Logement social, le palmarès de la fondation Abbé Pierre

Comme chaque année, la Fondation Abbé Pierre publie le palmarès des bons et mauvais élèves.
Plusieurs classements sont établis selon le nombre d'habitants des communes et ce qui est pris en compte, c'est non seulement le strict respect de la loi, les 20% de logements sociaux, mais aussi les efforts produits pour que les constructions se fassent dans différentes catégories et pas seulement dans les catégories intermédiaires (PLS), dont les loyers ne sont pas accessibles à tous.
Pour la catégorie des villes de + de 50.000 habitants, 8 villes ne respectent pas la loi; Parmi elles, deux villes des hauts de Seine dans les très mauvais élèves. A votre avis quelles sont ces deux villes ? Genevilliers et Bagneux ?  Boulogne-Billancourt et Nanterre ? pas du tout.
Les gagnants sont  Neuilly sur seine et Antony , villes symboliques de la gestion UMP de notre département, puisque gérées jusqu'il y a peu par des présidents du Conseil général des Hauts de Seine, Nicolas Sarkozy et Patrick Devedjian.
Une troisième ville du département est pointée du doigt par la Fondation, c'est... Asnières sur Seine, dans laquelle Manuel Aeschliman, qui respecte la loi mais en construisant surtout des logements au titre du PLS, soit avec des loyers, un peu moins "sociaux' et moins accessibles aux familles.
Si vous voulez en savoir plus, vous pouvez télécharger ci après le dossier réalisé par la Fondation Abbé Pierre.

Téléchargement palmares_villes_2008.pdf

 

N comme Nourrir la planète

Cette note pourrait aussi s'intituler : I comme Inégalités ou P comme Pouvoir d'achat

Quelques images valant mieux qu'on long discours, voici d'abord un programme qui circule sur Internet; il est tiré du livre "Hungry Planet". Tout est dit en quelques photos, des familles de divers coins du monde, de l'Allemagne au Tchad, posant devant la nourriture d'une semaine. Edifiant !

Ouvrez ce programme avec Powerpoint.

Téléchargement Sondage_int-resant_Nic_Cam.pps

et profitez-en pour lire l'excellent ouvrage de Michel Griffon "Nourrir la planète". (Editions Odile Jacob) responsable "Agriculture et développement durable" à l’Agence Nationale pour la Recherche (ANR). L'auteur brosse le tableau de la crise alimentaire mondiale qui se dessine et jette les bases de ce que devrait être le développement durable de l’agriculture du futur. Il plaide pour une « révolution doublement verte ».

Le problème ne se pose pas d'hier.
Huit cents millions de sous-alimentés vivent pour la plupart dans les pays en voie de développement. D’ici 2050, la planète comptera trois milliards d’habitants de plus. Comment allons-nous nous nourrir ? Dès les années 1960, cette question s’est posée, et nous y avons répondu par la Révolution verte, fondée sur la génétique, les engrais, les pesticides, des politiques publiques vigoureuses. Cette stratégie ne suffit plus.
Comment aujourd’hui concilier productivité accrue, respect de l’environnement et souci de l’équité entre les hommes ?

Au fil des réflexions, Michel Griffon, qui est à la fois ingénieur agronome et économiste, analyse les solutions qui s'offrent à nous, indique comment la recherche sur les OGM pourrait avoir des effets positifs (si l'on étudiait par exemple des plantes capables de pousser dans des déserts pour nourrir les populations malnutries au lieu de se concentrer, comme le font les multinationales de l'agroalimentaire sur des espèces végétales qui font concurrence à des plantes déja cultivées dans des pays où cela rapporte).

Il montre bien également l'engrenage infernal qui, sur les 3 milliards d'agriculteurs vivant dans le monde pousse les 600 millions les plus pauvres à utiliser la terre en la dégradant parce qu'ils n'ont pas le moyen de faire autrement. Il évoque l'attitude des décideurs internationaux, confrontés aux chercheurs et aux populations et bien d'autres thèmes tout aussi passionnants.

Bref, une lecture salutaire.