Un lecteur du blog m'interroge sur la réalité d'une rumeur qui court, me dit-il, dans notre ville de Colombes."On dit qu'il y aurait de nouveaux bureaux de vote et que les électeurs concernés n'auraient pas encore été prévenus du changement, ce qui fait qu'au jour du scrutin, ils pourraient se déplacer, faire la queue et se rendre compte qu'ils doivent se rendre dans un autre bureau de vote... de quoi se décourager de voter.", m'écrit le lecteur
Effectivement il y a bien 7 bureaux de vote supplémentaires. numérotés de 38 à 44
Les nouveaux bureaux de vote :
Canton Nord Ouest (ne votent pas aux cantonales) ;
N° 38 salle polyvalente de l'école buffon, 44 rue Buffon
N° 39 Réfectoire N° 3 de l'école Henri Martin, 325 rue Gabriel Péri
Canton Nord est :
N° 40 Ecole Jean-Jacques rousseau élémentaire 52 rue JJ Rousseau
Canton Sud :
N° 41 Ecole Maintenon entrée 3 rue des glycines
N°42 Ecole Lazare Carnot 18 rue des monts clairs
N° 43 Ecole Leon Bourgeois élementaire B 3 rue léon Bourgeois
N° 44 Ecole Jules verne Maternelle 189 rue des voies du bois
La volonté de désengorger certains bureaux, qui dépassent les 1000 électeurs serait la cause de ces modifications. Pour tout électeur qui a vécu les présidentielles et les dernières législatives et les queues interminables, cela parait une bonne raison.
Renseignement pris auprès du service élections de la Mairie,es électeurs concernés ont tous reçu à ce jour un courrier les informant de leur nouveau lieu de vote et ils recevront leur nouvelle carte électorale aussitôt après le 1 er mars, date à laquelle les listes intégrant les nouveaux électeurs (par exemple les jeunes qui ont eu 18 ans depuis le premier janvier) seront closes.
En l'état, il ne semble donc pas y avoir lieu à contestation et l'opération semble assez transparente.
"Chat échaudé craint l'eau froide".
La question de mon lecteur du blog m'inspire toutefois une petite réflexion : qu'est ce qui peut alimenter un telle rumeur dans notre ville ? qu'est ce qui incite les Colombiens à imaginer d'emblée une tricherie, "est-ce légal, n'est ce pas un moyen pour inciter les électeurs à ne pas voter, un nouveau coup de la majorité pour déstabiliser les électeurs ? " continue mon lecteur.
Sans doute, tout simplement,les habitants de Colombes ont-ils pris une attitude de méfiance a priori, instruits qu'ils sont de pratiques pas toujours transparentes des élus de droite ces dernières années dans de nombreux domaines. Depuis quelques semaines, ils découvrent aussi que, pour ne pas perdre la Ville, les sortants sont prêts à agiter les pires slogans dépassés "Danger, les socialo-communistes reviennent", tentant de faire accroire aux Colombiens que la Gauche et les écologistes ont un couteau entre les dents et n'aspirent qu'à expulser les propriétaires de leur pavillons (oubliant que, Colombiens nous-mêmes et propriétaires pour un certain nombre d'une maison ou d'une appartement, nous partageons le désir de chaque propriétaire de voir se maintenir et augmenter son patrimoine, même petit et que justement, nous proposons de tout faire pour maintenir les logements anciens et d'aider à leur réhabilitation avec des aides pour se mettre au niveau des meilleures normes environnementales.)
Je me souviens d'un conte que l'on me racontait dans mon enfance. "Le petit garçon qui criait au loup" A force de mentir, on ne le croyait plus, même lorsqu'il disait la vérité. C'est pareil pour la municipalité actuelle, à force de mensonges et de coups tordus, même lorsque ce qui est dit ou fait est clair, on ne le croit plus et on s'attend à du machiavélisme.
Ci-dessous, pour ceux d'entre vous qui, pris par la campagne électorale ou tout autre chose, manquent de temps ou d'imagination, voici l'histoire-je viens de la retrouver sur Internet- que vous pouvez raconter à vos enfants... ou à votre conjoint(e) s'il aime que vous lui lisiez une histoire le soir !
Il était une fois un petit garçon, un jeune berger qui gardait les moutons. On l'avait bien prévenu qu'il devait faire attention au loup. S'il apercevait le loup, il devait crier bien fort en appelant à l'aide afin que ses collègues les bergers qui gardaient chacun ses moutons un peu plus loin arrivent et chassent le loup.
Or, ce petit garçon s'ennuyait d'être seul avec ses moutons toute la journée sans avoitr personne à figure humaine avec qui parler... Il se dit : si je crie "Au loup ! Au loup !" mes camarades bergers viendront à mon secours et je me sentirai moins seul. C'est donc ce qu'il fit : il cria bien fort "Au loup ! Au loup !" alors qu'il n'y avait pas l'ombre de la queue d'un loup à l'horizon... Tous les bergers accoururent pour chasser le loup. Le petit garçon dut bien leur expliquer qu'ils s'étaient alarmés pour rien : il n'avait pas vu le loup, mais comme il était content de les voir pour papoter un peu ! Ses camarades le grondèrent, car ils étaient fâchés d'avoir couru pour rien en abandonnant leurs bêtes pendant qu'ils venaient à son secours... Chacun repartit ensuite garder son troupeau.
Au bout d'un moment, le petit garçon se sentit à nouveau seul. Il cria à nouveau "Au loup ! Au loup !" et ses camarades arrivèrent à nouveau très vite, croyant que cette fois-ci il y avait bien le loup. A nouveau le petit garçon se fit gronder et les autres bergers retournèrent garder leurs bêtes...
Cela se passa ainsi plusieurs fois, jusqu'au moment où les autres bergers, excédés, se mirent d'accord entre eux pour ne plus venir si leur compagnon les appelait en criant "Au loup ! Au loup !"....
Et c'est à ce moment précis de l'histoire que le loup apparaît, le vrai, celui qui dévore les troupeaux !... Dans le soir tombant, le petit garçon voit deux yeux jaunes luire et s'approcher doucement : c'est le loup ! Il se met vite à crier " Au loup ! Au loup !" et cette fois dans sa voix il y a des accents de désespoir et de vérité... Mais ses collègues, en entendant ses cris, ricanent en pensant que décidément il est un bon comédien, et ils ne viennent pas à son secours...
Les cris se sont tus. Le petit garçon qui criait au loup a été dévoré par le loup car ses compagnons ne le croyaient plus : il leur avait trop menti en les alarmant si souvent pour rien. Quand enfin il disait la vérité, plus personne n'avait confiance en ce que disait le petit menteur.
Mesdames et messieurs de la municipalité, je crains que si vous êtes approchés par le loup, les Colombiens ne viennent pas beaucoup à votre secours ; et, dans le fond, je vous plains de ne pas être capables de faire votre communication sur de vraies infos, un vrai programme réaliste, plutôt que d'abuser des incantations et des chiffres fantaisistes ...