Pétition pour demander l'abrogation du paquet fiscal

Le Parti socialiste vous propose de vous associer  à la pétition suivante :

Pour la justice sociale, pour la relance, abrogeons le paquet fiscal 

La France traverse la plus grave crise économique et sociale depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale. Loin de prendre la mesure de la situation, le gouvernement n’a toujours pas adopté le plan de relance dont notre pays a besoin.

Le paquet fiscal adopté par la majorité UMP-Nouveau Centre dès le mois de juillet 2007 est une mesure profondément injuste qui accentue les inégalités en protégeant les plus fortunés des Français. Sa suppression permettrait de dégager 15 milliards d’euros par an et de mener une vraie politique pour améliorer le quotidien des Françaises et des Français et sortir la France de la crise.

Grâce au bouclier fiscal, en 2008, année de déclenchement de la crise, 834 contribuables disposant d’un patrimoine supérieur à 15 millions d’euros ont, chacun, perçu un chèque de l’État de 368 000 euros ! La Grande-Bretagne ou les États-Unis ont décidé de faire contribuer les plus riches à lutter contre la crise ; en France l'UMP s'accroche désespérément à son bouclier fiscal et s’enferre dans l’inaction.

C'est pourquoi, je demande la suppression du paquet fiscal et du bouclier fiscal.

Si vous souhaitez  signer, vous pouvez le faire en ligne ici .

Comments

[Rédigé par : Ahmed Beribeche]

Chantal,
Vous vous trompez, il ne s'agit en aucun cas d'un bouclier fiscal mais d'un bouclier "électoral". Si le président refuse de ceder sur ce point c'est bien parce qu'il a conscience de prendre un risque vis à vis des plus riches et de ceux qui aspirent à le devenir. Il a certes commis une erreur en 2007, seulement, comme tout le monde il n'avait pas vu venir la crise. Vous direz à juste titre que "gouverner c'est prévoir". Effectivement, pris dans un élan libéral, il a cherché à appliquer son programme, un programme de droite pur un électorat de droite.
Maintenant que nous sommes dans la crise, la gauche joue son rôle en lui demandant de faire le geste que tous les français attendent, de la justice sociale. Seulement la crise ne va pas durer jusqu'en 2014, alors se pose la question du risqque qu'il prendrait à écouter le peuple qui réclame plus de justice?
Il a tout à gagner mais il ne le fait pas pour ne pas se faire accuser d'avoir trahi sa promesse.Et sait-on, les français pourraient avoir oublié cet épisode en 2014.
Ce que j'en pense, naturellement les riches doivent mettre la main à la poche car le petit peuple souffre de cette crise. Comme en 1789, il n'attend pas qu'on lui dise de manger de la brioche faute de pouvoir manger du pain.
Mais sommes-nous dans les condition d'une révolution? Il n'en ai rien, riches ou pauvres, les grognements se taisent sitôt que l'on donne de quoi ronger son os.
Au nom de la Solidarité, il y a certes de beaux combats en perspectives mais les français sont devenus individualistes. Même les plus pauvres ont été contaminés par ce mal, vouloir s'en sortir quitte à écraser un plus malheureux que soit. La doctrine libéral a bien traversé toutes les strates de notre société. Comment se battre pour de tels idéaux alors que la société a changé. C'est certainement une vision noire que je propose mais je crains malheureusement que ce soit un peu la réalité.
Bien à vous, Chantal, et ne vous sentez pas obliger de me répondre, l'important, c'est que ce soit lu.

[Rédigé par : chantal Barthelemy-Ruiz]

Ahmed, je suis bien votre raisonnement et il y a beaucoup de vrai dans l'analyse. Toutefois j'espère que vous vous trompez un peu sur le nombre de personnes qui sont devenues individualistes. Il est vrai que ces réflexes de repli sur soi et du "pourvu que je m'en sorte, tant pis pour les autres" deviennent plus courants; je crois que malheureusement les époques de crises poussent une partie des personnes à cet individualisme mais c'est aussi dans ces époques là que des solidarités nouvelles se découvrent et je vous assure que je rencontre beaucoup de bénévoles des associations qui donnent de leur temps, de leur énergie, de leur argent, de leur savoir pour des plus démunis. Et mes quinze ans à la Croix Rouge m'ont aussi fait découvrir de bien belles personnes. Alors j'ai décidé de rester optimiste, même si ce n'est pas tendance ...

[Rédigé par : Ahmed Beribeche]

Chantal,
Votre optimisme me va droit au coeur. Il est vrai que je suis un novice en matière d'engagement dans la sphère associative. Je suis adhérent à deux associations, l'ACO et Jour de crèche dont je suis le président. Je dois reconnaître que Madame Levy a une volonté et une énergie qui m'oblige à tempérer mes propos écrits sous le coup de l'actualité.
Je me donne à fond sans rien attendre et ce n'est pas facile. J'ai lu votre intervention au conseil municipal.Je crois que je dois me rendre à l'évidence, une association a besoin de se faire aider pour vivre, il y a les subventions mais je pense surtout aux conseils, à la logistique, aux salles de réunion, à la publicité. Je croyais pouvoir tout faire moi-même pour garantir une certaine indépendance. Je me suis trompé. Vous m'avez redonné le courage, celui d'accepter la main tendu. La liberté ne sert à rien si on n'a pas les moyens de l'exercer.

Je pense en effet que la Solidarité n'a de sens qu'en temps de crise. Cependant, à être trop solidaire, on risque de tuer la poule qui nous fournissait les oeufs.
C'est une question d'équilibre et non de justice sociale.