10 h 30 : avec les animateurs et leurs responsables, un certain nombre d'ATSEM se sont joints à la manifestation, en attendant d'être reçus par madame le Maire. En discutant entre elles, les prsonnes des divers services constatent qu'elles sont victimes des mêmes restrictions . Elles s'enquièrent auprès des élus d'opposition présents (le Conseiller Général socialiste Bernard Lucas nous a rejoint) de la véracité des raisons qui sont données par la nouvelle municipalité pour supprimer la NBI à 900 agents . Nous leur expliquons que nous ne sommes pas "partis avec la caisse", et que, si la ville de Colombes , comme la plupart des villes, subit les conséquences de la crise et doit être prudente avec les dépenses, rien, et surtout pas le contrôleur de la cour régionale des comptes que Nicole Goueta a elle même fait venir, n'obligeait le maire à supprimer ex abrupto la NBI. En effet, seul le Préfet a ce pouvoir. Il pourrait demander à Colombes de se remettre dans les clous du décret, comme à la dizaine d'autres villes du 92 qui ont, comme nous étendu le bénéfice de cette bonification à l'ensemble du personnel. Monsieur le préfet n'en a sans doute aucunement l'intention puisque lui, ainsi que le Trésorier qui contrôle toutes les recettes et dépenses de la ville, sont parfaitement au courant de ce coup de pouce que nous avons donné au personnel. et, quand bien même , une fois informé fin novembre par la cour régionale des comptes, le préfet devrait ensuite faire une enquête auprès de l'ensemble des villes du 92, puis demander à toutes celles qui sont dans le même cas que Colombes de modifier la NBI. On serait au moins à l'été 2015 et d'ici là, très facile de remplacer l''actuelle bonification par une mesure équivalente dans le régime indemnitaire. madame Goueta, comme à son habitude essaie de nous faire prendre des vessies pour des lanternes. C'est la faute de l'ancienne municipalité, c'est un ordre du contrôleur de la Cour régionale des comptes, elle n'&a plus d'argent etc etc . Elle est très persuasive auprès de son camp car deux de ses élus, rencontrés vers midi sur le parvis, ont l'air persuadés qu'ils devraient rembourser trois ans de NBI si le maire n'avait pas supprimé immédiatement la bonification aux agents ... les agents, eux, semblent plus dubitatifs , se souvenant qu'elle avai déjà brandi les m^mes menaces de mise sous tutelle et autres en 2001 .